Un article du Jhm du 1er février s’étend sur l’implantation dans le centre-ville de points de collecte « de proximité « sujet que nous avions abordé précédemment dans le Journal des retraité·es n°417.
Le Jhm ne prend pas les mêmes précautions que le Sded et utilise plusieurs fois le terme « d’apport volontaire ». L’apport volontaire signifie que l’on a consulté les habitants, qu’on leur a proposé cette solution et qu’ils sont d’accord pour apporter leurs sacs de déchets dans les bacs situés dans des lieux déterminés.
Un apport qui sera alors qualifié de « volontaire », même si vous y êtes rétif.
Au centre-ville de Chaumont, ce n’est pas le cas. Un beau jour, on trouve dans sa boîte à lettres une info du Sded qui annonce un nouveau dispositif de collecte “de proximité”, sans que les habitants n’aient pu donner leur avis sur les ”avantages“ de ce nouveau système. Ce que nous apprend le Jhm et dont nous n’avons pas eu connaissance par le courrier du Sded, c’est le coût de l’opération : 660 000€ payés en grande partie par notre taxe d’ordures ménagères et par le prélèvement sur nos impôts locaux de la part Agglo.
« Ce projet vise à améliorer les collectes », dit le directeur du Sded. Il est à craindre que ce projet, au contraire vise à supprimer les collectes au porte-à-porte en faveur d’un apport qui sera alors qualifié de « volontaire », même si vous y êtes rétif.
Adriana Fernandez