Suppression d’une agence du Crédit agricole à Chaumont

Suppression de l’agence du Crédit agricole au centre-ville

Les usagers du Crédit agricole situé rue Victor Fourcault ont appris, par une affichette apposée sur la porte, que leur agence allait être transférée avenue de la République à compter du 1er juillet.

3.300 fermetures d’agences bancaires en cinq ans

Avec elle disparaît évidemment le distributeur automatique de billets (DAB), c’est le second, après celui qui se trouvait dans les locaux de la Poste. On nous indique l’adresse des distributeurs les plus proches : avenue de la République et place Goguenheim. Les fermetures d’agences bancaires (3.300 en cinq ans) dans les villes ou les villages deviennent des événements courants, les banquiers ne tenant aucun compte de l’intérêt de la population.

Une population plutôt agée voit son agence renvoyée à deux kilometres

Cette agence permet aux habitants du centre-ville, mais aussi à ceux des quartiers environnants, d’accéder au distributeur d’espèces, de déposer des chèques, de demander des renseignements, d’effectuer toutes les opérations financières dont ils ont besoin. La population a une moyenne d’âge plutôt élevée, dans les immeubles vivent de nombreux retraités, certains ont des problèmes de mobilité, ne disposent pas d’un véhicule. Ils se sont installés là avec la certitude de trouver en ville tout ce dont ils ont besoin dans la vie courante. Et voilà qu’on les envoie dans une agence située à deux kilomètres de chez eux !

le Crédit agricole se fiche éperdument de ses clients

Manifestement, le Crédit agricole se fiche éperdument de ses clients, ce qui l’intéresse, c’est leur fric, en gagner le maximum en concentrant (et réduisant ?) les effectifs, sans tenir compte du service à rendre à ses usagers. En 2024, il a publié un bénéfice net de 8,6 milliards d’euros, en hausse de 4,6%. Quant à sa devise que j’ai découverte sur la fameuse affichette : « Agir chaque jour dans votre intérêt et celui de la société », elle est à l’opposé de son fonctionnement et de ses actes.

Adriana Fernandez