Syndicat CGT Retraités ChaumontL’enquête parcellaire concernant les expropriations a commencé lundi18 mars et se poursuivra jusqu’au 12 avril, sous forme de permanences publiques en mairie, en présence des commissaires enquêteurs.
Comme le rappelle le site Reporterre, trois cents propriétaires sont concernés. En surface, cela représente une superficie globale d’environ 100 hectares, écrit l’Andra à Reporterre.
« Les parcelles concernées sont principalement des chemins, des routes, des surfaces agricoles, des milieux naturels et une ancienne plateforme de voie ferrée, précise-t-elle. À ce jour, aucun résident n’est identifié. »
Quarante exploitations vont perdre des bouts de parcelles
L’opération s’annonce néanmoins douloureuse. Quarante exploitations agricoles vont y perdre des bouts de parcelles, entre deux et huit hectares pour dix d’entre elles. Même si, pour amadouer les agriculteurs, « l’Andra continue de proposer aux exploitants les plus concernés (plus de 2 hectares) la possibilité de leur rétrocéder des surfaces agricoles afin de maintenir leur outil de production ».
Ces expropriations sont d’autant plus mal vécues que certains propriétaires avaient déjà participé à des échanges de terres les années précédentes.
Les opposant-es organisaient une réunion publique mercredi 20 mars à 20h à la salle des fêtes de Mandres-en Barrois. Infos dans notre prochain journal.
(Avec Reporterre et le Cedra)
Voire l’article de Reporterre : Bure : 300 personnes menacées d’expropriation pour enfouir des déchets nucléaires
