Pas de revalorisation des retraites prévue en 2024 : il faut agir !


Par décret, la Macronie a organisé une inacceptable augmentation des franchises médicales sur les médicaments, consultations médicales, transports sanitaires, examens de biologie. Toujours par décret, elle ampute de 10 milliards d’euros les crédits des services publics et annonce de nouvelles coupes de 20 milliards l’an prochain. La Cour des comptes parle de 50 milliards sur 3 ans ! Avec une inflation à 17% depuis 2017, nos pensions n’ont augmenté que de 7,9%. Les 5,3 % de janvier 2024 sont un rattrapage sur 2023, mais rien n’est prévu pour cette année. Impossible de faire face à toutes les augmentations : loyer, énergie, alimentation, mutuelles, assurances…
En Haute-Marne, la pension moyenne des retraités est de 1335 € nets en 2023. Mais pour 20% d’entre eux, surtout des femmes, elle est inférieure à 965 euros par mois. La pauvreté touche les retraitées de plus de 65 ans, mais elle s’aggrave pour les plus de 80 ans, en majorité veuves ou divorcées. Dans notre département, trois ménages retraités sur dix (36%) sont pauvres. La santé, les transports, la communication, l’énergie sont aussi indispensables pour les retraités.
La disparition des services publics les impacte particulièrement en raison de la ruralité. De plus en plus de démarches sont dématérialisées, excluant de fait une grande partie des retraités en fracture numérique. Rien ne peut remplacer la qualité, le prix des services publics. N’oublions pas les scandales dans les crèches et les EHPAD privés. Mieux vaut payer des fonctionnaires plutôt que des actionnaires ! Le 26 mars nous serons dans la rue à l’appel des organisations syndicales de retraités. 
Syndicat CGT des retraité·es de Chaumont
23 mars 2023

De décalage en décalage


Avant 2009, la revalorisation des pensions intervenait le 1er janvier de chaque année. En 2009, elle a été reculée au 1er avril. Puis, à partir de 2014, elle a été décalée au 1er octobre. Et enfin, celle du 1er octobre 2018 a été reportée au 1er janvier 2019.
Au total, du fait de ces différents reports, nous avons perdu un an. C’est ainsi qu’au 1er janvier 2024, nous avons été augmentés de 5,3 % dont nous aurions dû bénéficier dès le 1er janvier 2023 !