Un forfait payant (on parle de 18€) sera mis en place dès le 1er janvier 2021 pour les passages dans les services d’urgences sans hospitalisation. Dans la foulée des « jours heureux », voilà donc le premier « cadeau » que Macron tient à offrir aux citoyens pour étrenner la nouvelle année. N’avait-il pas promis que « rien ne sera plus comme avant » ?
Rage de dents, otite, insoutenable migraine, mal de ventre, entorse, déchirure musculaire… Si le délai pour un éventuel rendez-vous chez un médecin est trop long ou s’il n’y a plus de praticiens près de chez vous, il vous restera à souffrir, braves gens… ou à mettre la main à la poche !
Le motif à l’origine de cette scandaleuse mesure tiendrait en ceci : il importe de renflouer les caisses de notre Sécu. Mais qui en organise le pillage ? Peut-on à la fois exonérer les entreprises – et leurs actionnaires – de cotisations sociales et trouver les fonds nécessaires à notre santé ? Macron a pris le parti d’aider les uns au grand dam des autres.
Sachant que 80% des passages aux urgences ne débouchent pas sur une hospitalisation et que de nombreux retraités ne disposent d’aucune assurance complémentaire, la décision gouvernementale risque fort d’aggraver des situations déjà très précaires. Devrions-nous nous taire et laisser faire ? Jack Formet