Alors que la semaine sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes a débuté lundi 5 octobre 2020, un nouveau bilan de l’index d’égalité professionnelle femmes-hommes ne permet pas d’avoir une visibilité d’ensemble puisque seulement une entreprise sur deux de plus de 50 salariés a donné ses chiffres (pourtant obligatoires). Ce dispositif permet de comparer la situation des femmes et des hommes au sein d’une même entreprise.Cet index d’égalité comprend 5 critères : l’écart de rémunération, l’écart dans les augmentations annuelles, l’écart dans les promotions, les augmentations au retour de congé maternité et la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l’entreprise.
Un premier bilan de l’index en mars dernier avec 19 très grosses entreprises de plus de 1 000 salariés, a fait apparaître des différences de 26 à 38% pour obtenir une véritable égalité femmes/hommes. Déjà, les chiffres de 2019 faisaient état d’un retard considérable avec 27% des femmes discriminées du fait de leur sexe.
L’écart de revenus salariaux était de 24% entre les hommes et les femmes en 2015. Quant à l’écart du montant de la pension moyenne de droit direct entre les femmes et les hommes, il était de 39,20 % à la même date.
Rappelons que l’égalité salariale permettrait une rentrée de cotisations supplémentaires et ainsi financer et revenir à un droit à la retraite à 60 ans. À travail égal, salaire égal, revendique la CGT. Pour lutter contre le temps partiel subi, l’Etat doit engager des investissements importants dans des équipements de petite enfance (crèches, etc ).
Pascal PRUVOT
(Source: ministère du Travail)
Flyer du collectif de graphistes « Ne pas plier »