Députés

‘’La différence entre un cocu et un député, c’est que le premier n’est pas obligé d’assister à la séance’’ (A. Santini).
Aujourd’hui, les cocus d’une politique poisseuse, c’est nous, obligés que nous sommes d’assister au bal des députés déserteurs de la REM qui retournent leur veste à tour de bras pour se recaser aussi sec, la soupe étant trop bonne au Palais Bubon ! Glisser de la Rem au Modem, ce n’est jamais que retirer du fric de sa
poche droite pour le fourrer dans sa poche gauche et vice-versa, alors la moisson reste généreuse.
Encore hier, le numéro 2 du Parti, est parti voir ailleurs que l’herbe est toujours aussi verte pour qui sait s’engraisser à tous les râteliers, suivi en cela par d’autres. Du coup, le groupe macronite perd la majorité absolue à l’Assemblée même si la coalition de ces énergumènes ne change rien à la validation aveugle de la pensée unique présidentielle. À les entendre, faire un pas de côté pour mieux avancer, serait vital pour une république en marche qui se prend sans cesse les pieds dans la carpette. « Le malaise est profond dans notre mouvement. Nous ne savons plus qui nous sommes et ce que nous portons » déplore Aurore Bergé, qui brille plus par ses twittes que la lampe du même nom. C’est à cela d’ailleurs qu’on reconnaît les partis politiques totalement déconnectés des besoins du peuple et dont l’accession au pouvoir n’est très souvent que le fruit du hasard ou…d’habiles manœuvres ! Certes, ces opportunistes se sont finalement rendu compte qu’ils n’étaient que des godillots au service d’un Macron décidant de tout et de rien, potentat d’une gouvernance verticale où tous les projets viennent du sommet sans tenir compte des réalités ni des attentes de la base.
Ainsi font font font les petites marionnettes, trois petits tours et puis s’en vont…becqueter chez le voisin. Reste que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis sans préavis, sauf que ces malappris trahissent leur électorat sans vergogne. Car ces élus immoraux portant diverses casaques en cours de mandat trompent honteusement leurs électeurs, se foutant viscéralement de ceux qui les ont adoubés pour l’étiquette et le programme global enfantés par le parti qui les a
cornaqués. S’ils commandaient un faisan doré sur canapé et qu’on leur servait de la dinde bouillie en papillotes, ils feraient la gueule. Passer d’un bord à l’autre, c’est comme changer le menu sans accord du client, pitoyable ! Je vous le dis : cette députaillerie qui nous coûte très cher ne sert à rien.