Depuis plusieurs jours, les températures connaissent une chute vertigineuse. Elles dépassent à peine les 5 degrés la nuit et celles du jour ne dépassent pas les 17/18. Impossible de réchauffer les logements dans la journée avec le peu d’ensoleillement. Conséquence : le froid s’installe à l’intérieur et les locataires de Chaumont Habitat ont froid, particulièrement les personnes âgées, les malades, et les enfants en bas âge. Le froid est d’autant plus sensible dans un logement mal isolé.
Si la remise en route du chauffage collectif est fixée autour du 15 octobre, référence largement utilisée, cette date peut varier selon la région et les conditions météorologiques. Il n’y a pas de règlementation officielle, donc légale, qui établit le 15 octobre comme date d’allumage du chauffage collectif.
Les locataires ont le droit de demander qu’on allume le chauffage avant la date fixée
Cette décision est laissée à l’appréciation du bailleur et à la demande des locataires. Alors, quand le temps froid et humide s’installe plus tôt que prévu, et c’est le cas, les locataires ont le droit de demander au bailleur d’allumer le chauffage avant la date fixée, surtout lorsque la température est inférieure à 19 °C dans les logements comme en ce moment.
Qu’on ne vous réponde pas d’aller chez « Action » acheter un chauffage d’appoint (réponse à une locataire), l’utilisation d’un convecteur électrique est un gouffre financier qui aggrave encore plus la facture énergétique.
D’autre part, si la loi limite la température de chauffage dans les logements anciens à 19 degrés maximum (décret n°79-907 du 22 octobre 1979) pour assurer « le confort thermique des occupants », dans les logements non isolés, le bailleur doit aussi prendre en considération la difficulté de chauffer les logements qui n’ont pas été rénovés, tout comme ceux dans un même immeuble où la température peut varier d’un appartement à un autre en fonction de son emplacement (dernier étage, situation au nord).
Les locataires ont des droits, ils doivent être respectés.
Marie-Rose Patelli et Laurent Perrier