Marie-Rose PatelliDernière étude du Secours Populaire
Le 18e baromètre de la pauvreté et de la précarité réalisé par Ipsos pour le Secours populaire français brosse le tableau d’une précarité qui s’aggrave. L’accès à l’énergie, à la prévention et aux soins est fortement dégradé, en particulier dans les zones rurales.
Le niveau de difficulté est tel que 62 % des Français déclarent avoir connu la pauvreté ou avoir été sur le point de la connaître. Difficultés pour se loger, se chauffer, se soigner ou faire trois repas par jour. Près d’une personne sur deux peine à payer ses factures d’énergie et certains renoncent même à se chauffer quand il fait froid.
38 % des ménages disent avoir désormais du mal à régler leur loyer ou leur emprunt immobilier. Disposer d’une mutuelle devient également une difficulté majeure, comme payer les frais de transport, de loisirs, pratiquer un sport et partir en vacances.
À la campagne, deux ruraux sur cinq ont des difficultés pour accéder à un service de santé et trois sur cinq pour trouver des transports en commun, 40 % ne peuvent pas se payer un ordinateur. Un quart dit également avoir du mal à accéder à des services sociaux.
L’aggravation de la pauvreté ne tient pas du hasard, elle est voulue
L’aggravation de la pauvreté ne tient pas du hasard ou de la responsabilité individuelle, elle est voulue, organisée par Macron et ses milliardaires qui considèrent les salaires et les retraites comme un coût insupportable, les cotisations sociales comme des charges, le RSA, les allocations chômage, les prestations sociales “un pognon de dingue” ! Tout cela pour nous faire croire que les chômeurs, les immigrés, les RSA, les malades … sont ceux qui plombent le budget de la France, quand les grandes entreprises sont dégrevées de cotisations sociales, arrosées d’argent public, les plus riches sont exonérés d’impôt sur la fortune… Et Barnier va nous demander de nous serrer encore plus la ceinture, détruire encore plus nos services publics pour mieux les privatiser et enrichir encore plus ses amis.
Le choix est clair : ou croire tous les mensonges ou s’unir, se mobiliser. Rendez-vous le 1er octobre.
Marie-Rose Patelli
