Les banques alimentaires s’inquiètent de l’état de santé de leurs bénéficiaires

la Fédération nationale des banques alimentaires s’alarme de l’état de santé dégradé des personnes bénéficiaires de l’aide alimentaire, quand leur nombre ne cesse de progresser. Plus d’un tiers ne mangent que deux repas par jour, voire moins.
Santé mentale dégradée, problèmes cardiaques, obésité, diabète…Près des trois quarts des bénéficiaires d’une aide alimentaire ont au moins un problème de santé.
Particulièrement vulnérables, les familles monoparentales apparaissent comme étant les ménages en situation d’insuffisance alimentaire. Conséquences : un quart estiment que leur état de santé est mauvais ou très mauvais, près d’un tiers souffrent de problèmes cardio-vasculaires ou de surpoids et d’obésité, quand 15 % se disent diabétiques (contre 5 % dans la population générale).

un risque particulier chez les personnes âgées, la dénutrition


Le réseau d’aide alimentaire pointe aussi un risque particulier chez les personnes âgées, la dénutrition.
Dans ce contexte, la Fédération nationale des banques alimentaires a critiqué les 10 milliards d’euros d’économies voulues par Bruno Le Maire, sans que l’on sache encore si l’aide alimentaire est directement ciblée.
Mais 125 millions d’euros du programme « vie étudiante » seront retirés aux Crous. Cette réduction de la dépense publique, couplée avec la réforme du RSA et la suppression de l’allocation spécifique de solidarité, est très inquiétante pour les plus pauvres qui sont à nouveau mis sous pression.


Marie-Rose Patelli