Mise à sac des dépenses sociales


En ce début d’année, les fermetures d’entreprises et les licenciements se multiplient, enterrant définitivement la promesse  macroniste du plein-emploi d’ici 2027. C’est  « en même temps » qu’entre en vigueur l’odieuse loi, dite du « plein emploi », qui réduit les allocataires du RSA au travail forcé gratuit et annonce, pour tous les chômeurs, une chute brutale du montant de leur indemnisation et de sa durée dès le 1er avril. Des milliers d’hommes et de femmes qui ont pourtant cotisé à l’assurance chômage, risquent de se retrouver sans droit du jour au lendemain et être tout bonnement sortis des statistiques, effacés, supprimés.  L’objectif ? Faire des économies budgétaires pour continuer à gaver les grandes entreprises d’argent public et leur offrir de la main-d’œuvre bon marché et sans aucun droit. 
Pour poursuivre dans l’ignominie, ce sont maintenant les retraités qui sont dans le collimateur du gouvernement. Macron va-t-il conditionner le minimum vieillesse à des heures de travail et à des sanctions comme les chômeurs ? Il est déjà question de supprimer aux retraités l’abattement fiscal de 10 % sur leurs impôts (qui n’a jamais été lié à des frais professionnels) pour rendre imposables ceux qui ne le sont pas encore. Cela augmenterait les impôts d’un retraité sur deux et aurait des conséquences néfastes sur les aides sociales auxquelles certains ont droit. Trop riches, surtout en Haute-Marne où la retraite moyenne est de 1300 euros et le plus souvent de moins de 1000 euros pour les femmes ? 
La politique de Macron, c’est haro sur les dépenses sociales ! Pour lui et ses amis de la finance, les malades, les chômeurs, les retraités et les handicapés sont des improductifs. Il faut donc qu’il casse notre modèle de solidarité, fierté de la France du Conseil National de la Résistance. Les deux ans et demi de pouvoir qui lui restent vont lui servir à finir de tout détruire, dont la Sécurité sociale et les services publics pour les brader au privé. Le temps n’est plus à la résignation, mais à la lutte avant qu’il ne soit trop tard !
Marie-Rose Patelli