Depuis le 7 octobre 2023 la France est le théâtre d’une indéniable progression des actes racistes, qu’ils soient antisémites ou islamophobes.
Si la montée de l’antisémitisme est dénoncée à juste titre par l’immense majorité des hommes politiques et de la presse il n’en est pas de même de la recrudescence des attaques contre la « communauté musulmane ».
On doit donc s’interroger lorsque le JHM , dans son édition du 3 novembre , choisi de qualifier de « Fait-Divers » l’affaire du marcassin déposé devant la mosquée de Saint-Usage en Côte d’Or.
Le fait-divers : par nature sans portée politique ni sociale
Pour le Larousse le fait divers renvoie à une »rubrique de presse comportant des informations sans portée générale, relatives à des faits quotidiens « .
Il ne serait donc ni politique, ni social, ni économique, ni culturel.
Le marcassin de Saint-Usage n’est pas venu tout seul devant sa mosquée. Il était précédé d’un sanglier sur les piques du portail de la mosquée de Vigneux sur Seine en décembre 2023. D’un autre à la porte de la mosquée de Contrexeville en mars 2024 . De têtes de cochons devant la mosquée de Begerac en 2019 , de têtes de sanglier encore devant celles de Saint Valérien en 2017 et d’Aubagne en 2015.
Dissimuler l’acte raciste dans la rubrique fait divers ne relève-t-il pas, en fait tout simplement du racisme?