L’Affranchi nous apprend dans son édition du 12 avril qu’une décision de la cour d’appel a condamné Chaumont Habitat au paiement d’une indemnité de plus de 70 000 € à son ancien directeur-clientèle (?), embauché le 4 novembre 2019 et licencié 14 mois plus tard. Cette décision vient confirmer deux précédents jugements de même sens tout en aggravant l’action jugée fautive de l’employeur de la somme de 65 300 € supplémentaires. Comme le conclut l’hebdomadaire local, certains seront contents de voir où passe une partie de leur loyer, ce sont non plus les locataires, mais les « clients » du bailleur social. Ils le seront d’autant plus que leurs demandes ou doléances sont parfois reçues sur un ton aigre-doux et souvent traitées avec désinvolture. Les exemples sont nombreux.
Cette « mésaventure » n’est pas sans rappeler le précédent de l’ex député-maire de Chaumont et sa décision de licenciement « coup de tête » d’un directeur de service qui coûta à la municipalité plusieurs années de salaire.