Damien Réal, pedigree : Délégué départemental de l’ARS du Grand-Est, basé à Chaumont. La personne en elle-même n’est pas en cause, c’est le poste occupé que nous avons déclaré « persona non grata». Les raisons en sont multiples. D’abord, et c’est un anachronisme, l’ARS Grand-Est « gère » tout le département alors que plus de cent mille habitants du sud 5-2 relèvent du GHT de Dijon et, par conséquent, de la région Bourgogne. À ce sujet d’ailleurs, il n’est jamais question dans les chiffres quotidiens sur la situation en 5-2, des rotations d’hélicoptères à partir du stade Daniel Louis. 

De la même manière que si des « clusters familiaux » ont été signalés à deux reprises, on apprend, parfois deux semaines après, qu’il en est au travail (vendanges à Coiffy), à l’école (tel collège et telle école de village -Autreville-). Le comble étant atteint avec le cluster du service de médecine A de l’Hôpital de Langres qui comprend des malades et des soignants. Il serait peut-être temps, dans le cadre de l’état d’urgence de « la guerre au virus », d’instaurer un couvre-feu de 6h à 19h entre la prise et la fin de service, réservé à ceux qui étudient ou qui travaillent. Par essence, là où il devrait y avoir le plus de respect de la distanciation (que nous ne nommerons pas sociale). 

Pour les autres, improductifs de tous poils, on pourrait réintroduire l’auto autorisation de sortie d’une heure ! Comme on dit en démocratie (des temps passés) : « La liberté sent le sapin ! »

Gracieuseté ultime de notre ARS le mardi 21, ce petit ajout sur le service Réa qu’il vaut mieux ne pas avoir car, par excellence, lorsqu’il faut y entrer, c’est que vous n’êtes pas au mieux et si, par chance, vous en sortez, vous n’êtes guère mieux. En bref : « Réal à Chaumont oui, Réa non ! Pour le reste, circulez… »

Enfin, nous n’avons pas effacé de nos tablettes la circulaire sur la non admission en Réa des patients des Ehpad dans le cadre des recommandations Covid, déniant aux patients les plus âgés le droit de bénéficier des soins les plus appropriés.   G. Tardenois