2 600 hectares de terres agricoles et forêts, 20 ans d’acquisitions, de négociations houleuses, de pressions morales, de porte-à-porte. 12,6 millions d’euros pour acquérir des terrains partout dans les deux départements, certains situés à plus de 40 kilomètres de Bure et ainsi s’assurer la maîtrise du territoire pour procéder à des échanges, comme sur un immense plateau de jeu grandeur nature.
Comment s’étonner que certain-es pensent qu’il y a déjà des déchets radioactifs dans les sous-sols buriens ?
Une telle réserve foncière pour un projet qui n’est pas autorisé, dont le coût est imprévisible et pour lequel les lacunes sur la sûreté sont aussi grossières, on ne peut qu’avoir du mal à croire que ce soit pour un simple laboratoire.