À propos de la Réa de Chaumont

Déclaration du syndicat CGT des retraités de Chaumont

Réanimons la Réa, tel était le titre de notre déclaration du 1er Juillet. Cette formule s’impose toujours à nous aujourd’hui car elle est parlante et entendue. Notre pétition signée par près de 6 000 personnes en atteste. Seuls la période de pandémie si particulière tant par sa gravité que par sa gestion inconséquente, le manque de temps pour la porter, y compris au-delà de Chaumont, ont fait défaut.

S’adresser aux voisins, aux collègues, aux passants connus ou inconnus permet de vérifier immédiatement la puissance convaincante de ce message. Poursuivons la collecte des signatures !

Il  y a de l’indécence, 5 mois après le début du confinement et alors que nous sommes menacés par l’annonce d’une possible seconde vague, à se saisir du prétexte financier, prétexte qui ne tient pas, pour justifier la suppression de la Réa.

Oui, il est anormal, injuste et inadmissible que le Sud haut-marnais avec ses 100 000 habitant.e.s ne dispose pas d’un service ultime de survie, de proximité. Comme vient de le montrer la crise de la Covid-19, la France est sous-équipée en lits de Réa avec 5 432 unités, soit 8 lits pour 100 000 personnes. 

Depuis la suppression de la Réa de Chaumont, la Haute-Marne, quant à elle, ne dispose plus en tout et pour tout que de ce nombre de 8 lits pour plus de 170 000 âmes. Encore sont-ils tous situés à Saint-Dizier, à l’extrême nord du département et, pour le comble, zone qui ne fait pas partie du même Groupement Hospitalier que le sud.

Ce court mot d’ordre « REANIMONS LA REA », le Conseil Municipal de Chaumont l’a adopté. L’Agglo doit s’en emparer également, ainsi que le Département. Nous le répétons, c’est une question d’utilité publique. Une question d’inversion de la courbe démographique qui est en baisse accélérée, une question d’avenir pour le département autant que pour la population qui y vit.

Mais l’essentiel, sans lequel rien n’est et ne sera possible, tient en l’appel que nous adressons à toute la population concernée : « Rassemblons-nous ! ». Hors de toutes les différences qui existent et subsisteront : « RASSEMBLONS-NOUS ! ».

Chaumont, le 13 août 2020