De nos jours, la question démocratique est devenue une problématique mondiale à part entière. Il n’est pas nécessaire de changer de continent pour constater l’usage perverti qui en est fait. Les chemins du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » sont pour le moins escarpés. Et il ne manque pas en France, comme ailleurs, de responsables capables de prendre pour toutes et tous, mais au besoin contre, les « bonnes décisions qui s’imposent ».
Ces pratiques ne nous sont pas épargnées localement. Un exemple parmi d’autres : le projet Mistral* de construction de 36 logements au Clos Dormoy auquel L’Affranchi a consacré une page entière dans son édition du 17 mai.
On se souvient que l’espace vert convoité par Chaumont Habitat a été donné à la ville par la Société civile immobilière du Clos Dormoy non pour y empiler des blocs de béton, mais pour y créer un lieu de détente, de promenade et de convivialité, un espace de jeux pour les jeunes et les moins jeunes.
On peut d’ailleurs supposer que ce poumon vert n’est pas étranger au développement de ce quartier de Chaumont. Trouver un espace agréable, arboré, dans un lieu où se côtoient tout à la fois des pavillons, des maisons individuelles et des logements sociaux est suffisamment rare pour être souligné. En tout cas, les habitants y trouvent leur compte en matière d’environnement et de cadre de vie.
Tout aurait pu continuer ainsi si la ville, reniant la parole donnée, ne s’était lancée dans une opération de troc de terrain avec Chaumont Habitat, qui veut y construire 36 logements, ce qui induit que l’on abatte des arbres et que l’on bétonne là où il y a de l’herbe.
La situation de blocage et de conflit engendrée par ce projet invite à la réflexion sur les pratiques et les comportements entre les administrés et leurs représentants. Depuis le début, puis dans son déroulement, ce dossier a été conduit dans le plus parfait mépris de la population et, d’abord, des résidents du quartier. Les uns qualifiés de « bobos » par la mairie, les autres d’anti-écologiques par Chaumont-Habitat qui, c’est notoire, ne se targue guère de démocratie.
Le projet Mistral, démarré en catimini, poursuivi dans l’entre-soi, maintenu malgré tout et officialisé par la méthode Macron du passage en force, est à l’opposé d’une démarche démocratique.
Le syndicat CGT des retraités de Chaumont apporte son soutien à l’association du Clos Dormoy qui lutte contre la bétonisation du quartier et contre l’autoritarisme…
Syndicat CGT des retraités de Chaumont
 Mistral : vent violent, froid et sec. 

ce qu’ils disent et ce qu’ils font
Bardella « tient le gouvernement pour responsable » des violences en Nouvelle-Calédonie, l’accusant d’avoir poursuivi « un calendrier et une méthode qui ne sont pas les bons ». Pourtant, les députés RN ont voté à l’unanimité pour la réforme électorale lundi dernier à l’Assemblée nationale. 
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a dépensé en 2023 plus de 50 000 euros en transports classe affaire, hôtels de luxe et restaurants, révèle Le Monde. Devant les caméras, il ne cesse d’alerter sur la situation budgétaire du pays et déclare que « La dette publique est une bombe à retardement que nous laissons aux générations suivantes ». Le salaire annuel de ce modèle de sobriété heureuse est de 303 847 euros auxquels s’ajoutent 74 184 euros d’indemnité de logement… 

Syndicat CGT des retraités de Chaumont
 Mistral : vent violent, froid et sec.