Alors que le thermomètre s’affole, l’actualité nous a rarement autant refroidis. Les va-t-en guerre Trump et Netanyahou mettent une partie de la planète à feu et à sang.
Officiellement, c’est une guerre « préventive » pour empêcher l’Iran de se fabriquer une arme nucléaire, et au nom du « droit de se défendre ». Pourtant, c’est Israël l’agresseur, partout au Moyen- Orient : Liban, Syrie, Jordanie, Cisjordanie, Gaza. Israël n’est pas signataire du traité de non-prolifération nucléaire et n’a donc aucun compte à rendre sur son propre arsenal nucléaire. Ces bombardements sont en violation totale du droit international.
Faire oublier les mandats d’arrêts lancés contre les génocidaires.
Leur objectif ressemble fort à ces soit-disant armes de destruction massive dissimulées par Saddam Hussein qui ont permis d’attaquer l’Irak. Cette nouvelle guerre sert à masquer l’amplification du mouvement mondial de contestation contre le génocide en cours à Gaza, tout comme les initiatives citoyennes et militantes pour briser le blocus. Elle veut faire oublier les mandats d’arrêts lancés contre ses responsables et les sanctions réclamées dans le monde contre les génocidaires.

Après la « dévastation » que les États-Unis affirment avoir infligée aux sites nucléaires iraniens grâce à leur toute dernière arme de destruction massive, l’Iran a répliqué lundi soir en envoyant des missiles sur les bases américaines installées au Qatar et en menaçant de fermer le détroit d’Ormuz par lequel passe une grande partie des approvisionnements pétroliers du monde, et notamment chinois, Son contrôle est aussi un enjeu pour Trump et Natanyahou et fait craindre une hausse des prix à la pompe.
Refusons les sombres calculs de ces marchands de mort
Une bonne partie de la classe politique française et des journalistes à la botte de l’Élysée sont au garde-à-vous pour couvrir, protéger et soutenir la politique génocidaire, coloniale et hégémonique israélienne dans la région. Ils conditionnent nos esprits à une économie de guerre pour mieux s’attaquer à nos acquis sociaux (retraite, sécurité sociale…) Refusons les sombres calculs de ces marchands de mort. Nous ne voulons pas de guerre, nulle part, car c’est toujours la population qui en paye le prix !
Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent, disait Jean-Paul Sartre.
Marie-Rose Patelli