Le 20 février, pour la troisième fois depuis le début de l’offensive israélienne, les États-Unis mettaient leur véto à un projet de résolution au Conseil de Sécurité de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza.  Sur les quinze membres du Conseil, seule la représentante des Etats Unis s’est opposée à une résolution dont l’objet était de suspendre une opération militaire déjà responsable de plus de 30 000 morts.

Quel sens attribuer au titre de l’article que le journal de la Haute-Marne consacre au nouveau véto américain le lendemain ?

Est-ce une nouvelle variation de la logique orwellienne : « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force » ?

Ou, plus prosaïquement l’application de cette vieille maxime : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose »  ?