La pauvreté a le visage d’une femme

Avec la hausse du prix des aliments et de l’énergie, les ménages les plus précaires ne s’en sortent plus. Calculer, faire son budget, se demander comment payer ses factures ou acheter de la nourriture, c’est le quotidien de beaucoup de femmes, suite à des problèmes dans la vie professionnelle, personnelle ou sociale. 
9,1 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté, mais les plus pauvres sont les familles monoparentales. 82% des parents isolés sont des femmes, et une mère sur trois à la tête d’une famille monoparentale vit sous le seuil de pauvreté. 
Le mal-logement, une mauvaise alimentation, ne pas pouvoir accéder à des loisirs… sont des conséquences directes de la précarité économique des femmes. Trouver un travail reste le nerf de la guerre pour s’en sortir, mais la rareté des emplois dans certains territoires, la précarisation de certains métiers, les inégalités salariales, l’absence de solutions de mobilité et le manque de diplômes sont trop de freins, particulièrement en zone rurale.
Le 8 mars est toujours d’actualité 50 ans après son officialisation.
Venez débattre à l’appel du Secours populaire, de la Ligue des droits de l’Homme, d’Amnesty 343, de la Libre Pensée, d’Artisans du monde, de la FSU, de Solidaires, de la CGT retraités.
Rendez-vous le 8 mars à 17h à l’ancienne école Sainte-Marie, 12 rue Decrès à Chaumont.
Marie-Rose PATELLI