Les arbres qui tuent

Nicolas Lacroix rétropédale

Le vendredi 16 février, de nombreuses et nombreux Hauts-Marnais.es et, notamment, des syndiqué.es retraité.es CGT, se sont mobilisé.es suite à l’annonce du plan d’abattage de 3600 à 4000 arbres par le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix. Au même moment, celui-ci donnait une conférence de presse au cours de laquelle il ne parlait plus que de 735 arbres sur le réseau routier à 90km/h, tout en précisant qu’ils ne seraient pas tous concernés. En plus de la mobilisation citoyenne, la remontée de bretelles de Nicolas Lacroix par le ministre de l’Environnement a sans doute aidé à ce rétropédalage. 

l’abattage des alignements et des allées est interdit

Manifestation devant le siège du Conseil Départemental le vendredi 16 février

En effet, comme nous le rappelions dans un précédent article, l’abattage des alignements et des allées est interdit, sauf dérogation par autorisation préfectorale, lorsque cela est nécessaire pour les besoins de projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements.

Après déclaration préalable auprès du préfet, lorsqu’il peut être démontré à la fois que l’état sanitaire ou mécanique du (ou des) arbre(s) concerné(s) présente un danger pour la sécurité des personnes ou des biens, ou un risque sanitaire pour les autres arbres, ou que l’esthétique de la composition ne peut plus être assurée et que la préservation de la biodiversité peut être obtenue par d’autres mesures.

Ou sans déclaration préalable, en cas de danger imminent pour la sécurité des personnes, à condition d’informer sans délai le préfet sur les motifs justifiant ce danger imminent et de soumettre à son approbation les mesures de compensation envisagées.Les éco-terroristes ne sont, de toute évidence, pas ceux qui sont désignés comme tels

Les éco-terroristes ne sont, de toute évidence, pas ceux qui sont désignés comme tels

Manifestation devant le siège du Conseil Départemental le vendredi 16 février

Cette demande de dérogation devant être précédée d’une étude qui, à ce jour, n’a pas été réalisée, tout abattage d’arbres serait manifestement illégal. Les éco-terroristes ne sont, de toute évidence, pas ceux qui sont désignés comme tels par Gérald Darmanin, mais ceux qui, coûte que coûte, massacreraient la nature à coût de tronçonneuse sous des prétextes fallacieux.

Gérard SIGAL