14 octobre, Macron annonce le couvre-feu en Île-de-France et dans 8 autres métropoles. Dès le lendemain (on s’y attendait), notre bonne Haute-Marne connaît une nouvelle rafale d’ukases préfectoraux. Masque obligatoire dans le centre des grandes villes et quelques autres sympathiques interdits. On apprend par la même occasion que le préfet nous en promet de bien pires pour la rentrée jusqu’à envisager, lui aussi, son p’tit couvre-feu. Il a donc des infos lui permettant d’affirmer que le rouge va virer cramoisi après les vacances scolaires, mais il n’a qu’un seul remède à nous offrir, le châtiment. Des moyens supplémentaires pour l’hôpital, (ré)ouvrir la Réa, allons, vous n’y pensez pas ! La doctrine Zimet c’est donc travailler, bosser, trimer. Comme le suggérait un Chaumontais rencontré sur le marché : « d’interdictions en interdictions, le préfet ferait mieux de prendre un arrêté pour nous dire… ce qui est autorisé ! ».