Rendez-vous le 18 septembre

La colère, le ras-le-bol ont eu la peau de Bayrou. Fini sa farce du conclave des retraites, ses mensonges sur Bétharram… Pause pour le budget 2026 avec la suppression de deux jours fériés, le gel des pensions de retraites et des prestations sociales, le déremboursement de médicaments, le doublement des jours de carence, la révision du statut d’affection longue durée, la saignée sur le budget des collectivités territoriales et donc de nos services publics, les attaques du droit du travail et de l’assurance chômage….

L’histoire s’écrit maintenant

Une première victoire qui fait déjà trembler la classe politique et ses médias. Qu’importe si Macron décide ou non de dissoudre l’Assemblée nationale, s’il remplace Bayrou par un de ses clones dont Lecornu est un parfait exemple, l’histoire s’écrit maintenant dans la rue : le 10 par des blocages, des manifestations et puis tout au long du mois avec, en particulier, la grève prévue le jeudi 18 septembre par un front syndical uni.

Le chaos c’est eux

L’heure n’est pas aux compromis illusoires ni aux rafistolages avec les macronistes et autres partis prêts à collaborer. La colère s’organise car plus personne n’est dupe des milliards de cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux plus riches tandis qu’ils dépouillent les citoyen·nes, les enfument en essayant de leur faire peur avec leur “chaos politique et budgétaire”, leur “dette” !

Notre force, c’est notre nombre

Le chaos, c’est eux. En huit ans de macronisme, le pays a atteint des records de pauvreté et connaît des faillites, des fermetures d’entreprises et des licenciements en cascades. L’heure est à la mobilisation, partout, le plus largement possible. Notre force, c’est notre nombre. En septembre, nous nous mobilisons contre leur monde de misère, pour la démocratie, la justice sociale et fiscale, la transition écologique.

Marie Rose Patelli