Budget 2026 : Organisons la riposte !

Le budget 2026, présenté par un François Bayrou donneur de leçon et méprisant, est une véritable déclaration de guerre aux classes moyennes et populaires.

Avec 43,8 milliards d’euros d’économies, ce plan d’austérité sans précédent ne vise qu’une chose : faire payer à l’ensemble de la population, travailleurs, retraités et précaires, les cadeaux offerts à une minorité déjà privilégiée, celle des grandes entreprises, des actionnaires et des ultra-riches.

Le mensonge de la dette pour justifier l’injustifiable

Une fois encore, le gouvernement dramatise volontairement la situation des finances publiques pour imposer des sacrifices.

C’est la même rengaine, pourtant les dépenses publiques n’ont pas explosé. En réalité, ce sont les recettes publiques qui ont chuté, notamment à cause des exonérations massives de cotisations sociales et des cadeaux fiscaux aux entreprises et aux plus riches. Cependant aucune mesure ne remet en question les 211 milliards d’aides publiques aux entreprises (soit plus d’un quart du budget de l’État, deux fois et demi le budget de l’Éducation nationale) dont certaines battent des records de dividendes. Aucune mesure non plus pour la contribution des hauts revenus dont les revenus fonciers.

Une destruction méthodique de notre modèle social

En revanche, chaque mesure annoncée constitue une régression majeure et une violence sociale inédite. Mises bout à bout elles ont pour finalité la mise à mort de notre modèle social. Au cœur de la casse la Sécurité sociale, l’assurance chômage, les services publics ou le droit du travail. Et pour faire accepter l’inacceptable le premier ministre va taper comme toujours sur les plus précaires, les privés d’emploi, les malades en arrêt longue durée ou encore les retraités, désignés d’office : profiteurs du système.

Ce budget est un choix politique en faveur des plus riches qui encaissent et ce sont les travailleurs, les malades, les privés d’emploi et les retraités qui en paient le prix fort.

Face à cette nouvelle offensive d’un gouvernement soutenu par la droite et l’extrême droite et le Medef, l’Intersyndicale réunissant CFDT, CGT, FO, CGE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires a décidé de lancer une pétition.

Nous invitons nos lecteurs à en prendre connaissance (voir plus bas) et, bien évidemment à la signer .

Avec ce budget 2026, Bayrou déploie une arme de destruction massive de tous nos droits sociaux.

L’offensive réactionnaire à laquelle sont confrontés les salariés, les retraités, les chômeurs, les bénéficiaires de droits sociaux, nécessite une réponse à la hauteur de sa violence.

Rassemblons-nous et construisons ensemble une forte mobilisation à la rentrée.

Syndicat CGT des retraité·es de Chaumont

PETITION INTERSYNDICALE

Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !

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cliquez sur le lien pour signer la pétition : https://chng.it/BVJHYyfyKQ

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Le 15 juillet, le Premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une brutalité sans précédent.

Après le mouvement social inédit de protestation contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces !

Citons la suppression de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.

Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.

Il est temps de reposer la question :

  • Des entreprises qui continuent à percevoir chaque année 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matière d’emploi, de qualité de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
  • Des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
  • De la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle .


Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’indécence de cette situation au vu de l’explosion des inégalités et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté. Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs·euses d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, à la fois financièrement, mais aussi dans une flexibilité encore intensifiée !

L’ensemble des organisations syndicales appelle à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice.